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Sessions > Session 12

Au-delà du site préhistorique. Les réserves d’archives et de collections mobilières : des terrains d’étude entre territoires indéfinis et espaces contraints.

 

 

Proposition de communication à envoyer avant le 8 février 2026 à :

roland.nespoulet@mnhn.fr ; pierre.fallou@culture.gouv.fr ; yann.potin@culture.gouv.fr

 

 

Acte archéologique primordial, la fouille génère des données, crée des archives, mobilise des biens archéologiques. Se constituent alors des collections de différentes natures, détachées du gisement préhistorique dont elles sont issues, et conservées dans des réserves, nouveaux territoires de la Préhistoire.

Ces dernières sont un espace contraint par excellence. En amont et en aval des études et des interprétations, elles matérialisent un continuum, à l’image de la boucle sans fin de Möbius que des générations de préhistoriennes et préhistoriens parcourent indéfiniment.

Les territoires préhistoriques, connus, méconnus, oubliés ou ignorés, se recomposent donc également à travers l’histoire de ses actrices et acteurs. Les dimensions épistémologique, réflexive et finalement très pragmatique de l’accès à l’information s’ancrent sur la matérialité des collections et leurs archives.

Cette session permettra d’associer différents collègues qui ont les collections, les archives, pour quotidien ou pour intérêt : dans le cadre de projets de recherche, de récolements ou d’actions de conservation par exemple. Cette session vise également à interpeller la communauté savante sur le devenir des collections et des archives en cours de constitution et/ou de reconstitution, en décloisonnant les approches et les pratiques professionnelles.

 

Quatre thèmes, évidemment interdépendants et non limitatifs, sont proposés :

 

1) Rôle des collections dites « de référence », dans l’étude des sites et des territoires ;

 

2) Collections et archives : leur gestion et leur étude dans les institutions publiques et privées, comme révélateurs des pratiques sur le temps long ;

 

3) Vers des territoires dématérialisés ? Les fonds archivistiques et les collections face à leurs doubles numériques.

 

4) État de l’art de la gestion des données scientifiques de la Préhistoire à travers des retours d’expérience et des études de cas : archives, biens archéologiques mobiliers et restes humains

 

A noter :

- La durée des communications est prévue pour 15 à 20 minutes, elles seront suivies d’un temps d’échanges.

- Les présentations de projets en construction, en cours ou déjà réalisés, ainsi que les réflexions transversales sur les multiples enjeux d’accessibilité des archives et collections sont particulièrement les bienvenues.

- L’organisation, au sein de cette session, d’une table ronde interdisciplinaire est également envisagée : les participantes et participants qui souhaiteraient s’inscrire dans ce format sont invités à se signaler auprès des organisateurs de la session. En fonction des propositions reçues, les organisateurs de la session préciseront les modalités d’intervention en accord avec les participantes et participants.

Les propositions de communications sont attendues pour le 8 février au plus tard. Elles devront inclure le titre, un résumé de 500 mots maximum, 5 mots-clés et mentionner les noms et prénoms des auteur.ice.s ainsi que leurs institutions de rattachement.

 

Organisateurs/trices :

 

Roland Nespoulet, Muséum national d’Histoire naturelle, Département Homme et environnement, UMR 7194 HNHP

Yann Potin, Archives nationales, Direction des fonds

Pierre Fallou, DRAC de Nouvelle-Aquitaine - SRA

 

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