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Des Hautes altitudes d'Asie centrale aux hautes latitudes de Sibérie : quels défis pour le peuplement du continent asiatique ?

Proposition de communication à envoyer avant le 28 février 2026 à :

william.rendu@cnrs.fr ; aureade.henry@univ-cotedazur.fr ; sveta.shnayder@gmail.com ; rinat.zhumatayev@kaznu.edu.kz

Hautes altitudes et latitudes ont en commun des conditions climatiques extrêmes entraînant de forts contrastes saisonniers, des écosystèmes spécialisés, adaptés notamment au froid, ainsi qu’une grande vulnérabilité face aux oscillations du climat. Ces milieux posent des défis particuliers aux sociétés humaines qui les investissent, qu’ils soient liés à l’importante segmentation spatiale et saisonnière des ressources animales et végétales ou plus particulièrement, à la raréfaction de l’oxygène à haute altitude ou encore à l’hiver polaire des hautes latitudes.

L’immense continent asiatique, comprenant les plus vastes étendues de toundra et de taïga et les plus hauts sommets au monde, est au centre de cette session qui cherche à mettre en regard la variabilité des adaptations humaines à ces environnements des hautes montagnes et latitudes sur le temps long du Paléolithique à l’âge du bronze. Entre fronts pionniers et centres d’innovation, de diffusion et d’échanges, ces espaces réputés difficiles d’accès, contraignants, voire inhospitaliers, ont pourtant accueilli différentes lignées humaines (Neandertal, Denisovien et sapiens). Peu de données sont encore disponibles pour mieux saisir les stratégies mises en œuvre à travers le temps et l’espace pour habiter ces écosystèmes particuliers.

Ainsi, cette session vise à rassembler des contributions permettant d’explorer, de manière comparative et diachronique, les modalités de peuplement des hautes montagnes et des hautes latitudes de l’Asie. Les approches interdisciplinaires sont particulièrement encouragées : archéologie, paléoenvironnement et paléoclimat, bioanthropologie, paleogénétique, archéozoologie, archéobotanique, géochimie, modélisation spatiale, etc.

Nous invitons des communications portant notamment sur :

•          les modèles de peuplement et les dynamiques d’implantation dans les milieux contraints ;

•          les stratégies de subsistance, les pratiques cynégétiques et la mobilité des groupes ;

•          les réponses techniques, sociales ou symboliques aux défis environnementaux ;

•          les innovations, circulations et échanges au sein ou en périphérie de ces espaces ;

•       les études de cas fondées sur des sites, assemblages ou séries de données nouvelles.

Les propositions de communication (titre, auteurs, résumé de 200–300 mots) sont à soumettre selon les modalités du Congrès Préhistorique de France 2026.

Nous nous réjouissons de réunir une communauté de chercheurs travaillant sur des terrains, matériaux ou approches complémentaires, afin de mieux documenter et discuter la diversité des adaptations humaines dans ces environnements extrêmes.

Organisateurs/trices :

Svetlana SHNAIDER (ZooStan) & Auréade HENRY (CEPAM)

Rinat ZHUMATAEV (ZooStan)

William RENDU (ZooStan)